Lecture de Guy sur l'état du monde, les cinq crises que connaît notre civilisation, mais aussi des propositions concrètes afin de "ré-harmoniser" notre économie et notre société...  


Extraits:

Chers amis, pardonnez-moi d’employer comme premier mot MENACE! Car, ce Changement climatique, maintenant avéré, en est UNE, tous azimuts, proches, et non plus à long terme. Des cassandres – dont le plus emblématique fut en France le commandant Cousteau, maintenant oublié de la jeunesse – ont en vain crié dans le désert. Quand nous l’avions prié à l’automne 1980, d’être le candidat de l’écologie aux présidentielles – à la suite de René Dumont – ce qu’il refusa, il nous fit part, lors d’une amicale soirée, de ses sentiments quant à l’avenir de notre espèce : « Il ne devrait pas rester plus de 500 millions d’habitants à la fin du XXIe siècle... quant aux autres mammifères, bien avant 2100, la moitié des espèces aura disparu ». 

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Que pouvons-nous faire pour « ré-harmoniser » notre économie... avec des journées neige qui vont aller décroissant ; une pratique alpine qui maintenant tient du folklore ; des itinéraires de randonnée trop souvent à l’abandon ; des petits réseaux d’irrigation oubliés, envahis par les pierres folles et les ronces et qui n’alimentent plus les potagers. Toute cette « aridification » rampante prépare des catastrophes. Le mitage irréversible des terres de pâture d’hiver a chassé l’élevage. Que faire, dans ce qui reste de « lambeaux » libres pour redonner à ces vallées un minimum d’autonomie alimentaire ? Que faire pour réduire les énormes charges liées aux trop longs trajets en voiture individuelle ? A ceux qui ne pouvant se loger sur le littoral, sont astreints à ces trajets pendulaires qui leur mangent presque un quart de leur salaire.

Toutes ces questions risquent de rester dans le vide, si d’abord nous ne prenons pas conscience, clairement conscience, de l’impasse dans laquelle par étourderie, inconscience, veulerie, ou en choisissant des bergers aveugles... nous nous sommes fourvoyés... et plus grave encore, nous engageons nos enfants. 

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